Climat, air, énergie

Le champ d'action d'un plan climat air-énergie territorial (PCAET) est très vaste, pour ne pas dire vertigineux : comment agir localement sur les émissions de gaz à effet de serre et les polluants atmosphériques, tout en limitant notre consommation globale d'énergie ?  
Rendu obligatoire par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte pour les intercommunalités de plus de 20 000 habitants, le PCEAT décline à l'échelle de notre territoire des objectifs internationaux, européens et nationaux.

Ses objectifs ?

Améliorer la qualité de l'air pour répondre aux enjeux de santé publique, préserver les ressources et les milieux, et contribuer à la lutte contre le changement climatique.

Que peut-on mettre en œuvre localement pour diminuer les émissions de particules fines ?
Comment s'adapter aux conséquences déjà visibles du changement climatique ?
Quel serait le coût de l'inaction ?

Des actions clés

Le PCEAT inclut des objectifs concernant le développement des énergies renouvelables (photovoltaïque, réseaux de chaleur, hydroélectricité, éoliennes), des modes de transport moins polluants et décarbonés, ou encore l'amélioration de l'efficacité énergétique des bâtiments. 

La prime air-bois est l'une des principales mesures pour diminuer les particules fines (nommées PM 10 et PM 2,5, en référence à leurs tailles en micromètres) dans l'atmosphère. Cette aide financière permet de renouveler vos vieux poêles et vos cheminées ouvertes (désormais interdites en Isère). En hiver, ces derniers sont responsables de plus de la moitié des émissions de particules dangereuses pour nos poumons !

En savoir + sur la primer air-bois

Pourquoi agir ?

• 40 000 décès par an en France liés à la pollution atmosphérique (exposition aux particules fines). Les principaux responsables sont le chauffage au bois non performant, la circulation routière et les industries lourdes.
• +2°C de hausse des températures moyennes dans les Alpes : les températures se réchauffent deux fois plus vite en montagne qu'à l'échelle mondiale : +1,5 à 2°C depuis 1900, +5°C dans le meilleur des cas d'ici 2100. Dans les Alpes, les glaciers fondent à vue d'œil. Les gaz à effet de serre, en premier lieux le CO2 et le méthane, en sont les principaux responsables.
• -3% d'énergies fossiles par an : l'objectif de l'accord de Paris est de maintenir "l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2°C au-dessus des niveaux préindustriels". Ceci impose de réduire la production mondiale de pétrole et de gaz de 3 % chaque année jusqu'en 2050.